Combien gagne reellement un freelance ? Maeline Faure demystifie les prelevements

Les revenus bruts d'un freelance

Les freelances font face à une réalité financière complexe. Maëline Faure, entrepreneuse et mentor d'affaires, partage son expertise sur ce sujet. Elle souligne que pour un freelance facturant 300 euros par jour, le nombre de jours travaillés peut atteindre 220 par an. Néanmoins, une partie significative de ce temps est consacrée à des tâches non facturables.

Comprendre le taux journalier moyen (tjm)

Le TJM est un indicateur essentiel pour les freelances. Maëline Faure explique qu'environ 40% du temps de travail d'un freelance est dédié à des activités non facturables. Ainsi, sur 220 jours travaillés, seuls 130 jours sont réellement facturés aux clients. Cette réalité impacte directement les revenus bruts et doit être prise en compte lors de l'établissement du TJM.

L'impact de la tarification sur les gains

La tarification joue un rôle crucial dans les revenus d'un freelance. Maëline Faure recommande de fixer des tarifs raisonnables. Elle déconseille un TJM inférieur à 250 euros, car les freelances doivent faire face à diverses charges. Notamment, ils paient 22% de charges sociales sur leur chiffre d'affaires et entre 10 à 20% d'impôts sur le revenu. De plus, la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) s'élève à environ 200 à 300 euros par an. Ces éléments soulignent l'importance d'une tarification réfléchie pour assurer des revenus adéquats.

Les charges sociales et fiscales du freelance

Un freelance doit faire face à diverses charges sociales et fiscales qui impactent ses revenus réels. Maëline Faure, entrepreneuse et mentor d'affaires, aborde ce sujet dans son podcast 'Combien gagne-t-on réellement en freelance ?'. Elle souligne l'importance de comprendre ces charges pour fixer des tarifs adéquats.

Les différentes charges sociales à prendre en compte

Les freelances sont soumis à des charges sociales représentant environ 22% de leur chiffre d'affaires. Ces cotisations couvrent la protection sociale, mais restent généralement inférieures à celles des salariés. Un freelance facturant 300 euros par jour peut travailler environ 220 jours par an, mais ne facture réellement que 130 jours, 40% du temps étant consacré à des tâches non facturables.

La CFE et autres impôts spécifiques aux indépendants

Outre les charges sociales, les freelances doivent s'acquitter de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE), dont le montant minimal oscille entre 200 et 300 euros par an. L'impôt sur le revenu peut représenter 10 à 20% des revenus. Ces prélèvements, associés à une protection sociale et une retraite moindres, justifient des tarifs plus élevés. Maëline Faure recommande un Taux Journalier Moyen (TJM) supérieur à 250 euros pour assurer la rentabilité de l'activité.

La protection sociale et la retraite des freelances

Les options de protection sociale pour les indépendants

Les freelances font face à des défis uniques en matière de protection sociale. Contrairement aux salariés, ils doivent gérer eux-mêmes leur couverture. Les indépendants versent environ 22% de leur chiffre d'affaires en charges sociales. Cette contribution leur assure une protection de base, mais elle reste souvent insuffisante.

Pour renforcer leur sécurité, les freelances peuvent opter pour des complémentaires santé adaptées à leur statut. Ils ont également la possibilité de souscrire à des assurances spécifiques, comme la garantie perte d'exploitation. Ces options, bien que facultatives, sont essentielles pour se prémunir contre les aléas de la vie professionnelle.

Préparer sa retraite en tant que freelance

La retraite est un aspect crucial de la vie d'un freelance. Le système de base offre une couverture minimale, souvent insuffisante pour maintenir son niveau de vie. Il est donc primordial d'anticiper et de mettre en place une stratégie d'épargne à long terme.

Les indépendants peuvent opter pour des solutions comme le PER (Plan d'Épargne Retraite) ou l'assurance-vie. Ces produits permettent de se constituer un capital retraite tout en bénéficiant d'avantages fiscaux. Il est recommandé de commencer à épargner tôt et régulièrement, en ajustant les montants en fonction de ses revenus.

Maëline Faure, entrepreneuse et mentor d'affaires, souligne l'importance de prendre en compte ces aspects lors de la fixation des tarifs. Un TJM (Taux Journalier Moyen) adapté doit non seulement couvrir les charges courantes, mais aussi permettre de se constituer une épargne pour la retraite. Cette approche globale est essentielle pour assurer la pérennité financière d'un freelance sur le long terme.

Les conseils de Maëline Faure pour maximiser ses revenus

Maëline Faure, entrepreneuse et mentor d'affaires, partage son expertise pour aider les freelances à optimiser leurs gains. Elle souligne l'importance de comprendre la réalité des revenus dans le monde du travail indépendant.

Stratégies pour augmenter son TJM

Pour maximiser ses revenus en tant que freelance, Maëline recommande de fixer un Taux Journalier Moyen (TJM) adéquat. Elle déconseille un TJM inférieur à 250 euros, car il ne permettrait pas de couvrir les charges et d'assurer un revenu satisfaisant. Un freelance facturant 300 euros par jour peut travailler environ 220 jours par an, mais il faut prendre en compte que seuls 130 jours sont généralement facturables, les 40% restants étant consacrés à des tâches non rémunérées.

L'importance de la formation continue pour les freelances

Maëline Faure insiste sur le rôle primordial de la formation continue dans le parcours d'un freelance. Elle propose des programmes tels que Micropreneure Academy et Hello CEO, ainsi qu'une formation gratuite intitulée '5 jours pour créer une entreprise qui cartonne'. Ces ressources visent à aider les entrepreneurs du web à bâtir une entreprise rentable sans sacrifier leur qualité de vie. La formation permet aux freelances d'acquérir de nouvelles compétences, d'améliorer leur offre et ainsi d'augmenter leur valeur sur le marché.

Il est essentiel de prendre en compte les charges sociales (22% du chiffre d'affaires), les impôts sur le revenu (10 à 20%), et la CFE (200 à 300 euros par an) lors de l'établissement des tarifs. Les freelances doivent aussi anticiper une protection sociale et une retraite moins avantageuses que celles des salariés. En suivant ces conseils et en investissant dans leur formation, les freelances peuvent optimiser leurs revenus et construire une activité épanouissante et prospère.